lundi 3 septembre 2007

Puisque c'est comme ça...

Je voulais mettre une BD, puis des dessins, puis aprés j'ai plus eu envie.
Et alors, comme c'est notre blog et que je fais ce que je veux d'abord, et qu'j'vous emmerde et toc, j'ai décidé, donc, de mettre un vieux texte à moi bien pourri.

J'ai écris ça à l'époque ou la plume me grattait dans le sens de l'écriture en plus que du dessin.
Ce qui fait que ça vous gratte à deux endroit différents et vous rends graphomane.
Là, ça s'est un peu calmé. Faut avouer.

Mais bon, j'y pense toujours. Et il faudra bien que ma fringale poético-grimaud me reprenne puisque je couve toujours mes véléités littéraires comme une vieille maladie à laquelle on "s'attache et on s'empoisonne" parce que c'est un bout de soi.

Car elle m'a prit la nuit de mes 14 ans, qu' elle m'amena danser ce soir là jusqu'a mes 23 ans, ce qui est pas mal, et s'est éteinte doucement, tel un Doliprane dans un verre d'eau, enrobée par le silence clair de la cuisine à 3 heure du matin.
Il arrivera bien un jour ou j'irai chercher encore un Doliprane dans la pharmacie, et la plume me démanegra encore...

Voilà donc ce que j'osais écrire en Janvier 2002.



Le Pangolin


(Le rideau se lève, un pangolin, ancienne victime des cachots s'avance sur le devant de la scène. Il n'a pas peur, il veut parler des donjons et déclame le texte que voici):

Le cachot sombre étale deja, Sa silouhette morne Dans le dedale de nos joies.

Il fait grincer ses soulier verdits Par les crachats et les injures Des êtres qu'il a surpris, qu'il a trainé outre mesure Là.

C'est un pantin mal fagoté Bougon et méchant Fourbe jusqu'a l'os.

Un caractère frustré Grimacant et vermeil, De la couleur des imbeciles De la famille des laches, Du groupe sanguin des cons.

C'est l'ironie côté faiblesse, La bêtise côté jardin, Qui se roule dans la terre Qui fait d'un rien, une détresse.
L'ennui des autres, Et le sien propre Voilà son seul caractère Son mot d'ordre, son minestrone Qu'il devore a chaque fois.

( La lumiere baisse d'intensité, le pangolin recule...Il sort de sa poche un livret puis le brûle...Le pangolin n'a pas tort il brûle le poème, son poème...Il doit être dit, pense-t-il, les paroles s'envolent et c'est bien ainsi. Tout doit un jour s'envoler... Les écrits, eux, restent...Je ne voudrais pas qu'on s'aperçoive que j'ai dis autant de conneries de merde!!!)

Le rideau tombe. Le public ebahie, suffoque, l'émotion sans doute. Le pangolin sort. Il se débarbouille dans sa loge, prend son cachet et salut le directeur du théhatre. Sa voiture l'attend, et d'autres théatres aussi.
L'Amérique en point de vue: New York, Seattle, Chicago, La Bourboule...
Il croit a la gloire et au rêve américain sur les fauteuils imitation cuir de sa Safrane.
Le chauffeur ne dit rien...
Merde...Il faudrat aussi aller chercher cette chieuse de Betty...Ah! C'est bien beau l'art...
Le rêve... Mais la vie vous rattrappe toujours...
Et il reste les courses à faire pour demain... Et il y a Betty...
Et il y a l'art qui sauve...
Et vice et versa, comme disent les poètes inconnus...

3 commentaires:

Le Blog de Mr Cul a dit…

Meeerde!
J'ai laissé plein de coquilles et des fôte d'autograffe!!

joe a dit…

bravo petit ciel ta fibre litteraire à fait vibrer mon petit coeur

Paz a dit…

Ta diatribe m'a touché dès la première fois que je l'ai lue, est-ce donc ton cœur plein de haine qui te pousse à réitérer, ô corruptible pirate des mers du recyclage!?
Na!